Crime d'écocide, il est urgent de l'intégrer dans le droit pénal.
Aujourd’hui nous accueillons Valérie Cabanes, juriste, elle est experte en droit international et spécialiste des droits de l’homme. Alternant exemple de terrain et réflexion philosophique voire spirituelle, elle nous questionne sur notre positionnement face au vivant, et nous montre en quoi il est urgent de donner des droits à la nature à travers la reconnaissance du crime d’écocide. Infatigable, elle était récemment devant la cour pénale internationale de la Haye pour expliquer la nécessaire reconnaissance de ce cinquième crime. A cette occasion les états du Vanuatu et des Maldives, ont déposés un amendement du Statut de Rome portant sur la reconnaissance du CRIME D’ECOCIDE. La préservation des écosystèmes des facteurs anthropiques génère des bénéfices secondaires en garantissant nos droits fondamentaux d'accès à l'eau par exemple. Il permet également de prévenir la paix, en mobilisant les populations autour de la préservation d'un bien commun qui était là avant nous et le sera après, ce bien que nous léguerons aux générations futures.
Liens utiles:
Global Alliance for the Rights of Nature
United Nations Harmony with Nature Initiative
Nous repartons en Guinée Conakry ou la situation semble s’être un peu apaisée. C’est la libération de plusieurs opposants qui semble avoir amorcée la détente. Opposants qui protestaient contre le projet supposé de modification de la constitution, devant conduire le président Alpha Condé vers un troisième mandat présidentiel. Néanmoins, la contestation s’étend aux autres villes du pays. Nous retrouverons Mamadou Samba Saw dans la capitale Guinéenne.